4/ Culture (vidéos, archives radios, documentaires …)

 

Chaque semaine durant le confinement nous avons sélectionné pour vous une vidéo, une archive radio ou audiovisuelle, ou une création artistique mettant en avant les richesses, les savoir-faire et/ou les singularités de notre région.

 

Semaine 7 :

Cette semaine nous vous proposons de (re)découvrir le château du Tournel à travers une visite radiophonique réalisée par la radio locale 48 FM, en partenariat avec le Pays d’art et d’Histoire Mende et Lot en Gévaudan et le CAUE de la Lozère (Conseil d’urbanisme, d’architecture et de l’environnement).

Les ruines du château du Tournel sont un élément majeur du paysage de la haute vallée du Lot que nous affectionnons particulièrement aux Chemins Francis. Installé dans un méandre du Lot sur un éperon rocheux de schiste, et autrefois siège de la baronnie du Tournel qui dominait un vaste territoire de Villefort jusqu’au Valdonnez, ce château est un témoin incontournable de notre histoire. Il est une pièce maîtresse à l’origine de techniques de construction à partir de la pierre de schiste, savoir-faire qui a perduré dans les vallées adjacentes et traversé les siècles.

 

Semaine 6 :

Cette semaine, nous vous emmenons à bord du Translozérien, ligne transversale rattachant la ligne des Causses à la ligne des Cévennes, un train unique en France !

Le Translozérien emprunte, sur quelques kilomètres, l’axe ferroviaire « Clermont–Ferrand/Nîmes ». Cet axe est une des plus grandes réalisations du 2nd empire en terme de génie civil : les prouesses techniques et les ouvrages d’art qui jalonnent la voie en témoignent. Une ligne où les paysages grandioses se succèdent et mettent en avant les particularités géologiques de notre territoire. Le Cévenol fut mis en circulation en 1955 sur cette ligne pour relier l’Auvergne à la Méditerranée.

C’est la seule ligne qui, en une dizaine de kilomètres à peine, entre Lot Chassezac et Allier, franchit deux lignes de partage des eaux ! D’où son surnom de « train des sources ».

À Larzalier, à 1215m d’altitude, vous êtes au point ferroviaire non électrifié le plus haut de France ! D’où son surnom de « Train du toit de la France ».

L’hiver, sur la célèbre plaine de Montbel, cette ligne est soumise à de terribles tourmentes neigeuses, des galeries pare neiges uniques en France, sortes de tunnel hors sol, ont été construites. Et les plus célèbres trains de déneigement sont venus libérer la voie. D’où son surnom de « train des tourmentes ».

C’est grâce à la radio locale 48fm que nous vous proposons ce voyage radiophonique à travers des paysages d’une grande beauté et d’une grande diversité.

 

Semaine 5 :

Cette semaine, nous avons choisi un thème qui ne nous est pas propre, qui ne met pas en lumière notre région, mais qui nous est particulièrement cher, car il est universel, celui de la marche. La marche est avant tout, pour nous, un art de vivre, bien plus qu’une activité physique, et qu’une filière touristique. Nous revendiquons cette pratique comme une philosophie de vie, et souhaitons la partager et la transmettre. C’est pourquoi nous vous proposons cette semaine d’écouter (ou réécouter) une émission sur les bienfaits de la marche :

La marche, une activité qui ne coûte rien et qui fait du bien au corps comme à l'esprit.Quels sont les bienfaits de la marche ?C’est une activité qui ne coûte rien, sauf un peu de temps et une bonne paire de chaussures. Une expérience simple et à la fois totale comme l’écrit justement l’historien Antoine de Baecque. Nous verrons ce que soigne la marche, pourquoi elle est bénéfique pour notre esprit, quelle est la meilleure façon de marcher.

Ecouter l’émission radio consacrée aux bienfaits de la marche.

 

 

 

 

Semaine 4 : 

Cette semaine, nous vous proposons de vous plonger dans l’histoire, devenue légende, de la bête du Gévaudan.

Du printemps 1764 à l’été 1767, une bête mystérieuse différente des loups selon les paysans, sème la terreur dans le Gévaudan, tuant hommes, femmes et enfants. Des groupes de chasseurs, un régiment de dragon et le plus grand louvetier de France mettent tout en œuvre pour se débarrasser de cet animal.

La Bête semble invulnérable et fait penser à de la sorcellerie. Le 31 décembre 1764, le mandement de l’évêque de Mende, Mgr  Choiseul de Beaupré, laisse clairement entrevoir que c’est une punition de Dieu qui s’abat sur les moins fidèles. Avertie par son ministre, Louis XV envoie Antoine de Beauterne, porte-arquebusier de sa Majesté. En septembre 1765, Antoine de Beauterne tire un gros loup de l’autre côté de l’allier, le coupable idéal. Malgré cette mascarade, qui a officiellement mis un terme à cette énigme, la bête du Gévaudan n’est pas morte, dès le 2 décembre 1765 d’autres attaques seront répertoriées. Le 19 juin 1767, Jean Chastel est posté au lieu-dit « La Sogne d’Auvers ». Soudain il voit la bête, appui sur la détente, l’animal tombe et l’on n’entendra plus jamais parler de la bête du Gévaudan.

Alors, qu’en était-il vraiment ? Vous le découvrirez en écoutant ce programme (vifs remerciements à son auteur, Gilles Beg, pour son accord de diffusion) :

 

Semaine 3 :

Cette semaine, nous vous proposons de visionner un magnifique documentaire réalisé par Mario Ruspoli en 1961 : Les Inconnus de la terre.
 
1960. La Lozère est une terre isolée, une campagne sauvage peuplée par un petit nombre de paysans. C’est à ces travailleurs de la terre et de l’ombre que choisit de s’intéresser Ruspoli. Il filme le quotidien d’une population vouée à disparaître : le labeur, la pauvreté, le changement des saisons, les loisirs comme les bals ou la chasse, mais surtout l’isolement. « Mario Ruspoli a capté la voix des campagnes abandonnées. Avec leurs mots à eux, avec leurs visages et leurs gestes silencieux, il a fait parler les paysans les plus déshérités de France et nous reconnaissons soudain notre prochain dans ces hommes oubliés du siècle » dira Simone de Beauvoir.
 

 

 

 

Semaine 2 :

Cette semaine, nous vous proposons de découvrir l’art de la construction en pierre sèche, qui remonte à la nuit des temps, et qui reste encore très vivant en Lozère et dans les Cévennes grâce aux Maîtres-Bâtisseurs en pierre sèche des Cévennes.   Il consiste à bâtir sans liant de mortier ou ciment, soit en posant les pierres en équilibre les unes sur les autres, soit, le plus souvent en Cévennes, en les calant avec un liant naturel de petit cailloutis et de terre. Cet équilibre prend en compte la morphologie de la pierre, son poids, celui de la structure, mais aussi les forces qui vont s’exercer sur l’ouvrage afin de lui assurer la pérennité. Ce puzzle géant en trois dimensions qui s’apparente à un jeu de patience nécessite d’avoir « l’œil et le toucher » permettant d’appréhender le mieux possible les différents volumes et reliefs de la pierre.

Découvrez les Maîtres-Bâtisseurs en pierre sèche des Cévennes et ce patrimoine culturel immatériel en suivant ce lien.

 

 

 

 

 

 

Semaine 1 :

Cette semaine, Eric Cordier s’aventure avec sa petite équipe entre Oultet, Auriac, les Sagnes et Serviès, pour faire entendre le son des cloches dites « de tourmente ». Portée par une musique électroacoustique composée par l’auteur, c’est une histoire de neige et de marche.

Une histoire vibrante, en pays occitan, à découvrir en son binaural.

A suivre sur https://www.franceculture.fr/emissions/lexperience-le-podcast-original/cloches.