1/ Les recettes des Chemins Francis

 

Pour cette dernière semaine de confinement, et pour préparer le déconfinement en beauté, Willy, accompagnateur en montagne, que certain(e)s d’entre vous doivent connaître,  nous propose de concocter un vin de mai à base d’aspérule odorante.

 

Vin de mai ou Maitrank :

Aromatique et légèrement amère, l’aspérule odorante est traditionnellement utilisée dans l’Est de la France, en Suisse et en Belgique, afin d’aromatiser des boissons alcoolisées ou non comme les jus de fruits. Macérée dans le vin blanc, elle donne le fameux vin de mai, le « maitrank ».

 

> Ingrédients

– 15 à 20 brins d’aspérule odorante (fleurs et tiges). Les fleurs sont minuscules, vous imaginez …

– 1L de vin blanc (Elbling, Rivaner ou Riesling)

– 50g de sucre

 

> Préparation :

– Mécher les brins d’aspérule pendant 3 ou 4 jours dans un endroit bien ventilé et pas au soleil, pour qu’ils développent leurs arômes.

– Mettre le vin dans une jarre, ajouter le sucre et les plantes.

– Mélanger et laisser macérer 15 jours à l’abri de la lumière.

– Filtrer, mettre en bouteilles et conserver au frais entre 7 et 14°C.

 

Ce vin est délicieux en apéritif ou en accompagnement de desserts, servi bien frais (entre 4 et 7°C).

 

Vous rencontrerez / avez rencontré peut-être cette plante (ou marché dessus !) au cours de la randonnée du Causse du Masseguin. 
Souvenez-vous, au départ du hameau du Mont Valdon, après le passage scabreux des marnes (certain.es s’en souviennent certainement plus que d’autres…), la magnifique sente en balcon complètement cachée au départ et qui monte jusqu’au passadou des brebis… Il ne faut pas prendre ce passadou mais longer la clôture main droite en continuant de monter et en se faufilant entre les hêtres tortueux … vous voyez, n’est-ce pas ? Et bien c’est juste là, à vos pieds, à peine avant d’être arrivé sur la clairière. 
PS : c’est bien le seul endroit que je connaisse en Lozère où j’ai pu rencontrer cette jolie plante.
A tout bientôt,
Willy
  • Willy Sudre / Accompagnateur Moyenne Montagne / 06 85 02 23 11

 

 

Semaine 6 : la recette de savon doux idéal pour réparer les peaux agressées par le gel hydro alcoolique

Aujourd’hui Christine, notre fournisseur officiel de miel, partage une recette de savon doux idéal pour réparer les peaux agressées par le gel hydro alcoolique ….

Pour fabriquer environ 10 magnifiques savons à froid au miel et à la cire, il vous faut :

  • Eau du robinet ou eau déminéralisée (mais pas d’eau minérale) : 280 g
  • Soude caustique : 140 g
  • Cire d’abeilles très pure (cire d’opercules) : 30 g
  • Huile d’olive biologique : 600 g
  • Huile de coco biologique : 200 g
  • Beurre de Karité bio et équitable : 200 g
  • Miel de châtaignier et fleurs sauvages : 30 g

(vous remarquez qu’en terme de savon, tout se mesure toujours  en poids et jamais en volume)

Matériel :

  • Balance suffisamment précise (au gramme)
  • Récipients en inox ou verre
  • Mixeur plongeur dédié à cet usage
  • Moule en silicone OU brique de lait ou jus de fruits vide et propre

Il faut d’abord préparer la lessive de soude en versant la soude en cristaux dans l’eau. Attention, la soude brûle la peau et les yeux, il faut donc se protéger (blouse, gants et lunettes), réaliser le mélange dans une zone aérée_ sans respirer les vapeurs _ et s’assurer qu’il soit à l’abri des enfants et des animaux. Ce mélange va monter fortement en température (80 à 90 °C)  il faut donc attendre 2 heures avant de l’utiliser.

Pour faire plus simple vous pouvez acheter de la lessive de soude toute faite en supermarché ou en magasin de bricolage : utiliser  alors 466.7 g de lessive de soude à 30 % pour cette recette. Manipuler ce produit avec les mêmes précautions et protections …

 

La deuxième étape consiste à mélanger les huiles :

Peser la cire et les graisses dures et les mettre au bain marie jusqu’à ce qu’elles deviennent liquides. Ajouter l’huile d’olive et maintenir au chaud de façon à obtenir un mélange liquide. Ajouter le miel et bien mixer.

Contrôler les températures. L’idéal pour ce savon est de mélanger les huiles et la soude autour de 35°C  (toujours verser la soude dans les huiles) puis mixer avec un mixer à soupe. Il est conseillé d’utiliser du matériel dédié à cet utilisation …

La réaction de saponification commence, et le mélange s’épaissit ; au bout de quelques minutes les gouttes de pâte que vous laissez retomber dans le plat y laissent une trace : c’est le moment de verser le mélange dans les moules (la pâte a la consistance de la crème anglaise).

 

Après  2 ou  3 jours, tester la dureté du savon et le démouler s’il est assez dur. Sinon rien ne presse … on attend encore un jour ou deux !

Si vous avez moulé dans un grand moule type brique de jus de fruit, il faut découper ce savon en tranches avec un grand couteau. Placer les savons dans une cagette plastique par exemple, en tous cas un récipient permettant aux savons de bien sécher sur toutes leurs faces. Cette période de séchage, appelée « la cure » dure 4 à 6 semaines.

A l’issue de cette période, il faut idéalement contrôler le PH pour être sûr que le savon est conforme et ne présente pas de risque. Ce ph doit être compris entre 9.5 et 11.

Voilà bravo vous y êtes !!  vous avez fabriqué des savons extra doux pour votre peau et biodégradables…

Sinon il reste toujours possible de les acheter tout faits sur le site de Christine GONELLA, où vous trouverez également des savons à barbe et des baumes à lèvres.

 

Mas d’ardenne  –   Chauvets  –   48000 Servières

04 66 31 32 24 – 06 83 94 60 95

masdardenne @orange.fr  –  www.miel-savon-doux-lozere.fr

 

 

 

Semaine 5 : que faire avec des pissenlits … ?

De la confiture et une boisson apéritive bien sûr !

 

Notre recette de gelée de fleurs de pissenlits :

Ingrédients :

.  450 g de fleurs de pissenlit

.  400 g de pommes vertes

.  1 citron

.  850 g de sucre

 

Préparation :

Lavez les fleurs de pissenlit.

Tirez sur la partie jaune pour l’extraire du vert que l’on ne peut consommer.

Coupez les pommes en morceaux, mixez-les grossièrement après avoir réservé les pépins.

Mettez cette pulpe avec les fleurs de pissenlit, le jus de citron et les pépins.

Versez l’eau, de 75 cl à 1,1 l.

Portez à ébullition et laissez frissonner 45 min en remuant sinon les fleurs restent en surface.

Passez le tout, filtrez le jus pour le clarifier, il en reste 850 g.

Ajoutez le sucre, portez à ébullition et écumez.

Laissez cuire 25 min environ.

Retirez du feu une fois que les bulles s’alourdissent et vérifiez la nappe en versant une cuillerée de gelée dans une assiette. Si elle fige dans les secondes, retirez du feu.

Mettez aussitôt en pots.

Fermez.

 

Astuces :

Cueillez les fleurs le matin de préférence car l’inflorescence se referme le soir.

Dès que le jaune des fleurs est séparé, étalez les pétales sur papier pour les faire sécher 2 à 3 h.

La gelée a la consistance du miel.

 

 

La recette apéritif de fleurs de pissenlit de Benoit :

Versez 4 litres d’eau bouillante sur 3 litres de fleurs de pissenlit (3 x 1 bocal de 1 l rempli de fleurs lavées et tassées, cause bêbêtes dedans). Reposez 24 h.

Passez les fleurs et jetez les sur compost.

Ajoutez au liquide :

  • 500 g de raisins secs
  • 4 citrons coupés en rondelles pas carrées non traitées
  • 4 oranges id non traitées
  • 2 kg de sucre

 

Laissez macérer 3 semaines en remuant tous les jours afin de faciliter la fermentation. Ça doit « bouillir », la durée peut varier entre 15 j  et 1 mois. Couvrir avec un tulle.

Passer à la passoire percée sinon ça passe pas et au linge fin pour enlever les fruits et la première « boue ». Mettre en bouteille  ou mieux encore en bonbonne ou dame-jeanne et surtout ne pas boucher, ou seulement avec un papier froissé car une seconde fermentation va se produire et le gaz doit s’échapper sinon « boum et traces de pneu au plafond ». Cette phase peut durer 2/3 mois mais vous pouvez laisser le vin tel quel plus longtemps, ça ne nuit pas pour la suite.

La suite : filtrer à nouveau (filtre très, très fin car il y a du dépôt).  Le mieux est de « soutirer » comme on le fait en cave : un tuyau, on aspire et par gravité, le liquide se transvase sans remuer le fond. Maintenant, on peut boucher, mettre une étiquette. Se conserve et surtout vieillit très bien.

A boire après 1 an et surtout, en faire en volume suffisant afin d’en réserver pendant quelques années.

 

 

 

Semaine 4 : faites votre pain avec la recette de Benoit

 

Beaucoup d’entre vous doivent certainement connaitre Benoit, un des accompagnateurs fidèles à notre maison. il arpente le Mont Lozère depuis très longtemps et fait désormais partie de la famille et des murs de l’hôtel !

Benoit nous propose cette semaine sa recette de pain.

Et si on mangeait une tranche de pain !

Le temps actuel est au partage, aux partages des émotions, des idées, des réactions, des coups de gueule mais aussi des photos et des vidéos qui rivalisent d’imagination et de drôlerie. Va falloir organiser un festival de tous ces chefs d’œuvre, mais pas tout de suite, histoire de nous reposer un peu…

Nous avons hâte de vous revoir et surtout de partager ces jours hors de chez vous, hors de votre quotidien. Anabelle, Laurent, Nicolas et toute l’équipe des Chemins Francis œuvrent avec toute leur personnalité à alimenter cette richesse des rencontres. Je n’oublie pas Didou qui réclame vos caresses. Que ne partage-t’on pas sur les sentiers, autour du pique-nique, dans le coin salon, au bar, à la piscine, au jacuzzi et à la sieste (stop ! vie privée) ? et nous guides-accompagnateurs, fraîchement émoulus ou vieux routiers, avec ou sans bâton, faisons de notre mieux pour vous faire découvrir un pays, des petites fleurs, des cailloux. Notre âme de nomade parfois enfouie ressort aux détours de ces chemins, de nos chemins qui se croisent pour quelques jours. Je le pense d’autant plus en cette période pour vous toutes et tous qui êtes sur le terrain à soigner, épauler, livrer, fournir notre quotidien.

Et si on sortait le couteau, la seule vraie arme pour trancher le pain nourricier et le pain de l’amitié. Avec ou sans gluten, le pain se partage ! dans son livre « A marche forcée » Slavomir Rawicz, raconte comment son héros (lui ou inspiré d’histoires vraies ?) conservait des quignons de pain sec, les réduisait en poudre pour alimenter une réserve de survie qui lui permettra de s’évader du goulag, traverser la Sibérie et d’atteindre l’Inde. Allégorie aussi que le pain ne périme pas !

 

Le four

Vous avez peut-être lors d’un séjour à Bagnols, pique-niqué dans le four d’Oultet surmonté d’un petit clocher de tourmente, ou devant celui du Masseguin (photo), au soleil ou à l’abri de la pluie. Un petit retour en arrière pour leur rendre hommage. Avant la révolution, les paysans cuisaient leur pain dans un four personnel (cheminée, cantou) ou dans le four communal (loin des habitations par crainte des incendies) ou bien encore dans le four banal appartenant au seigneur. Ce dernier pouvait demander un droit de ban ou redevance. Comme tout propriétaire, il devait l’entretenir. On cuisait pour la semaine, la quinzaine et même de manière plus espacée. Mais c’était souvent à un « boulanger » attitré que l’on confiait panetons et bois pour la cuisson. La tradition du four commun a perduré jusqu’à une date récente. En 2020, les habitants rallument le four pour des fêtes de village.

 

 

Faire son pain et son levain

Je voulais partager mon plaisir que j’ai à faire mon pain, encore plus accentué en ce moment. De nombreux « tutos » vous aident. Voici le mien par écrit uniquement. J’ai choisi la méthode au levain pour vous réalisiez que c’est facile. Le pain à la levure sèche ou boulangère est très bon, excellent et plus rapide à fabriquer.

Mon matériel pour le levain : bocal le Parfait, farine vivante (bio, minimum type 65, éviter la farine industrielle), eau. Pour ma part je fais le mélange de farine de petit épeautre (Biocoop) et de farine ordinaire (mais la farine bio 65 est meilleure).

Je commence par mettre 100 g de farine (80 g épeautre avec 20 g farine ordinaire) dans le bocal, j’ajoute environ 60 à 80 ml d’eau tiède. Je mélange. Je peux fermer le couvercle mais en laissant échapper de l’air. Je note le niveau dans le bocal à l’aide d’un scotch pour voir évoluer le niveau ainsi que le jour où je commence le levain dont le nom est à ce moment « le chef ». C’est approximatif, cette chimie bactérienne fonctionne sans tube à essai et ni balance performante ! C’est relax. Au bout de quelques heures, voire 1 journée, la préparation va augmenter de volume, puis éventuellement baisser (elle n’est pas ratée, laissez-la dormir). Après 2 jours, remettre les mêmes proportions de farine et eau. Déplacer le scotch. L’odeur est caractéristique alcool, farine, ça sent fort et l’odeur doit être agréable. Laisser ainsi 24 heures, ça augmente de volume, des bulles apparaissent. C’est intéressant de voir en direct cette transformation. Recharger à nouveau avec les mêmes doses de farine et d’eau.

Ça fait donc, 2 jours + 1 jour + nous sommes au 4ème jour.

A la fin du 4ème jour ou au 5ème, vous pouvez faire votre pain.

Mon matériel pour le pain de 1,2 kg de farine soit un pain de 1,5 kg environ : grand saladier, eau, sel, farine (mélange épeautre 50/60% avec autre farine), plaque à four, torchon, chaleur, four.

Le levain va donc servir à faire le pain ; évident ! j’utilise tout le levain mais on peut ne prélever qu’une partie et adapter en conséquence la quantité de farine à rajouter.

Dans un saladier, je verse tout le levain. Je conserve le bocal sans le laver pour recommencer le cycle, les bactéries y sont logées et nourries et elles vous en sauront gré. Je dispose à côté de moi le sac de farine dans lequel je vais piocher régulièrement lors du pétrissage pour décoller la pâte de mes doigts. J’ai utilisé 300 g de farine pour le levain ce qui donne 900 g de farine à rajouter pour avoir mes 1,2 kg au total. Je verse l’eau tiède (environ 400/500 ml dans laquelle j’ai dissous 2 petites cuillères à café de gros sel marin). Mélanger à la main, pétrir avec amour tout en pensant aux belles balades que vous ferez prochainement, c’est tellement agréable et nécessaire. La consistance doit être élastique. Former une boule qui ne colle plus, pas trop molle ni trop ferme. Fariner le saladier et y déposer la pâte recouverte d’un torchon pour 1 heure environ. Façonner ensuite le pâton en boule, baguettes, couronnes et déposer sur la plaque qui va aller au four (farinée ou papier cuisson) ou bien dans un moule à cake en fer et non en terre. Laisser lever pendant 2 / 3 heures à côté d’une source de chaleur 20/25 °c, en prenant soin de recouvrir la préparation du torchon afin d’éviter que la surface de la pâte ne sèche (ce qui fera craquer la croûte à la cuisson). Enfourner après doublement de la chose : 200 à 250 °c. Si vous voulez dorez la croûte, humectez en la surface. Vous pouvez éventuellement scarifier la surface avec une lame très fine. Le pain est bien cuit lorsqu’il « sonne » (un peu creux) avec une pichenette. Le laisser dégazer de sa vapeur sur une grille. Vous verrez que le pain désormais aura une autre saveur, une autre odeur, que tout cela peut varier d’une fournée à l’autre. On prend de l’assurance à chaque essai pour augmenter le plaisir du voyage.

A la vôtre, faisons crisser nos tartines garnies de confiture à la myrtille ou de miel de châtaignier !

A bientôt de vous accompagner.

Benoît

 

 

Semaine 3 : cette semaine, régalez-vous avec notre moelleux au chocolat

Préparation :

Faire fondre le beurre et le chocolat au bain-marie. Battre les œufs et le sucre à part avec un fouet. Ensuite, y ajouter la farine. Mélanger le tout à la spatule. Verser dans un moule à génoise préalablement beurré. Cuire au four à 180° (Th.7) pendant 20 minutes. Démouler à chaud.

Petit conseil du chef : servir avec une crème anglaise.

 

Pour 8 personnes :

  • 150 g de chocolat
  • 5 oeufs
  • 225 g de sucre
  • 150 g de beurre
  • 75 g de farine

 

 

Semaine 2 : cette semaine, concoctez chez vous notre pain de courgettes !

Préparation :

Nettoyer et couper en rondelles d’1/2 cm les courgettes, Les saisir dans une cocotte avec l’huile d’olive, oignons et ails ciselés.

A coloration égoutter le tout, débarrasser dans un plat et mettre à sécher au four à 170° pendant 20 minutes (la courgette étant un légume avec beaucoup d’eau).

Dans une jatte, battre énergétiquement les 10 œufs. Ils doivent doubler de volume. Ajouter une cuillère à soupe de fécule de pommes de terres, bien mélanger. Mettre les courgettes ainsi que les herbes à votre convenance: persil, herbes de Provence …

Beurrer un moule à cake. Verser la préparation et cuire au bain marie au four pendant 40 minutes environ à 180°.

Une fois cuit, laisser refroidir puis démouler. Mettre au réfrigérateur la préparation bien froide coupée en tranche. Dresser dans un plat avec des fines lamelles de tomates. Accompagner le pain de courgettes avec une mayonnaise ou un coulis de tomates.

Pour 10 personnes : 3kg de courgettes, 3 oignons, 3 gousses d’ail, 10 œufs, tomates, fécule de pommes de terres, sel,poivre, persil,herbes de Provence, huile d’olive, assaisonnement à votre convenance.

 

Semaine 1 : Réalisez vous aussi notre célèbre gâteau aux châtaignes !

Préparation gâteau : Sur le feu (doux) fondre le beurre dans la crème de marrons, bien remuer, travailler l’appareil (le mélange). Une fois le mélange terminé, incorporer un à un les oeufs entiers, en mélangeant bien entre chaque oeuf incorporé (huile de coude !). Beurrer un moule à génoise et verser l’appareil. Cuire au four à 160° entre 30 et 40 minutes.

Accompagnement : Peut se servir avec un fond de crème anglaise, une boule de vanille, ou un croustillant de crème de marrons. Beurrer une plaque à four, coller une feuille de papier sulfurisé, et

au pinceau à pâtisserie, tremper celui-ci dans la crème de marrons, et étaler une très fine couche de crème de marrons. Procéder autant de fois que de convives. Mettre au four à 100-110°, faire cuire et sécher lentement (1h – 1h30).

Pour 12 à 14 personnes : 1 boite 4/4 de crème de marrons (1 kg), 200 g de beurre, 6 oeufs entiers.